JEAN  FLUHR

PLUMÉJAL


UN  AMOUR  D'ENFANCE

Chef de Bataillon Jean FLUHR- 1984- 8ème Bataillon de Chasseurs.

"L'attachement à mon pays, terre de nos pères, et l'amour que je voue à Puichéric n'ont jamais été négoçiables."

   PUICHÉRIC...  pour moi ,  nom  magique  que  j'identifie  encore  en   2008   à  mes   vacances   heureuses,   trois    mois    par     an   de  juillet  à  septembre,  entouré  d'amis  de  mon  âge  et  de  quelques  familles  du  quartier qui s'aimaient et s'entraidaient depuis plus d'un siècle. Le bonheur à l'état pur.

Sans conteste, les familles SOULIÉ et LEYDA dont sont issus mes aïeux maternels lesquels arrivèrent en 1865, formaient une union sans nuages que Jean-Pierre SOULIÉ et moi-même cultivons avec gourmandise.

Le  point  d'ancrage  essentiel  demeurait  de  toute  évidence  l'atelier de  menuiserie  de Roger SOULIÉ, lieu mythique où naissaient et se mêlaient les amitiés durables. Ce merveilleux  conteur  incarnera  à  tout  jamais  l'inspiration  de  nos  aventures pendant deux décennies: 1950-1970, au  cours desquelles,  les idées  de  bêtises  proposées  de  façon  sibylline  par nôtre  maître  à penser  ne  demandaient  que quelques minutes aux exécutants pour « inonder » le quartier de leurs applications sur le terrain.

Néanmoins, nous n'étions pas en reste pour en inventer. C'était plus fort que moi! Avec Jean-Pierre SOULIÉ et Gérard BUSIRIS notamment, nous éprouvions une jouissance particulière à échafauder des plans d'action très simples qui visaient un double but, toujours le  même:  imaginer   la   sottise   à   laquelle   personne   à   la  ronde   n'avait   encore  jamais   pensé   et   faire   rire    le    plus    grand nombre  de   gens du  quartier  au  détriment  de  quelques  autres. Bien sûr!  Et  qu'importe  les  engueulades  de Rose PARASSE ou de  mes grands-mères, pourvu que nous trouvions notre plaisir discret, ou presque, dans le déroulement que nous avions imaginé.

Ces histoires de gamins ont fait maintes fois le tour du village à telle enseigne, qu'à chaque tour pendable qui se produisait les vieux affirmaient sans réfléchir: "c'est encore le petit de Thérèse ".

Et   si aujourd'hui,  d'aucuns  expriment  le  désir  de goûter toute la saveur  de  quelques « faits d'armes »,  je  suis  tout  disposé  à  en conter une dizaine, tous vraiment authentiques et situés dans un cadre espace-temps très précis.


   

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Raymonde SOULIÉ , mémé Thérèse, Marie-Thérèse et Françis SOULIÉ


 

Sur le mur en face de chez les SOULIÉ: Marie-Thérèse et Geneviève en août 1953.




Puichéric,Pâques 1954: Marie-Claude, Geneviève et Jean dans la cour devant la fenêtre de la salle à manger.




Août 1954:  Yvan Marie-Thérèse et Geneviève devant chez nous, aujourd'hui, rue Traversière.


 

1954: Jean-Pierre SOULIÉ devant chez lui, tirant sa soeur Marie-Christine et Geneviève FLUHR dans une cariole de sa conception.


 

17 août 1954: Jean FLUHR, Roselyne VAISSIÈRE, Alain ROCACHÉ, Élisa tenant Geneviève FLUHR, Thérèse VAISSIÈRE et Josée ROCACHÉ.



                                                           



               1954: Jean et Marie-Claude sur le vieux pont de pierre


                                                                                                                                                                                                                                           Marie-Claude, maman et Jean sur le banc des SOULIÉ






Le  fameux  banc ,sur  les bords de la  RIGOLE , en face chez Rose PARASSE , autour duquel se réunissaient la dizaine de gens du quartier, les soirs d'été pour
 "refaire"  la  vie  du village  et  attendre  impatiemment  l'arrivée  de  Roger SOULIÉ , notre  célèbre  conteur.  Il mêlait les expressions  de patois imagées avec
 un tel  art , que les évènements les plus anodins prenaient une toute autre dimension; à telle enseigne que certains d'entre eux font aujourd'hui office de légende.


 

 PUICHÉRIC 1955 sur la terrasse derrière chez les SOULIÉ: Marie-Claude, mémé Thérèse, tatie Dédée ( soeur d'Yvan ) et Jean.




Narbonne-plage: septembre 1953: Marie-Claude et Jean FLUHR, Françis et Jean-Pierre SOULIÉ


Voici les garçons...âmes damnées du quartier du pont de la Serre: Alain ROCACHE, Jean-Pierre SOULIÉ, Françis SOULIÉ et Jean FLUHR ( LEYDA ) clignant des yeux.

( Marie-Claude FLUHR et Josée ROCACHÉ )



  

  ...avant, nous n'étions que deux...

 
  ...puis, nous fûmes trois.1955: Marie-Claude Geneviève et Jean au Parc toulousain. Papa est en arrière-plan.



Juillet 1954, Geneviève à la fontaine devant chez les SOULIÉ

  

Geneviève FLUHR le 15 août 1958 devant la maison des SOULIÉ

Le 29 novembre 2008, naissait "Anaïs", première petite-fille de notre soeur Geneviève, 88 ans jour pour jour après l'arrivée au monde de Marie-Thérèse son arrière grand-mère.
La tradition familiale étant d'attribuer des petits noms agréables, ses proches décidèrent que  Geneviève porterait désormais le surnom affectueux de "mamie Kiki" en souvenir  d'Antoinette VIALELLE, grand-mère de Marie-Claude, Jean et Geneviève qui se répandit en multiples marques d'affection à leur égard tout au long de sa vie.


Fête de Puichéric sur les bords de la Rigole en août 1957 avec l'orchestre "Maravella".

 De gauche à droite: Paul Vayssière (caché), sa femme et sa fille,Yvan Fluhr, Alain Rocaché, Roselyne, Marie-Thérèse Fluhr,
    Nénette et Gaston Rocaché, Gaby Ferrand, Jean Fluhr et l'oncle "moustaches", dit" lé chaléco": demi-frère de mon grand-père Antoine Leyda.

Le Tour de France est passé pour la première fois à PUICHÉRIC en 1958. Le vainqueur fut Charly GAUL (Luxembourg).
Le pont du chemin de fer à l'entrée du village, route de Carcassonne a été démoli en 1980.

               Elisa PARASSE ( mère de Rose Parasse épouse VAISSIÈRE ) et mémé Thérèse le 15  août 1962.

 Cette photo prise en août 1961 montre à quel point, mémé Thérèse était heureuse de se retouver en famille, à Puichéric, entourée de tous , parents et amis qui lui vouaient une affection sans limites, au regard de sa générosité naturelle et des qualités de coeur que d'aucuns appréciaient, depuis son arrivée au village à la fin du XIXème siècle.Le souvenir de sa vie exemplaire nourrit encore aujourd'hui mes références en matière de valeurs humaines.Comment ne pas se souvenir aujourd'hui, presqu'un demi siècle après nous avoir quittés de sa vertueuse probité et de la sagesse proverbiale dont elle faisait montre dans les épreuves les plus sensibles de sa vie? Trois hommes tombèrent autour d'elle: son mari Joseph en 1940, son fils Antoine en 1946, qu'elle adorait d'un amour discret mais très profond et son frère Raphaël en mai 1963, avec lequel elle avait vécu les affres de l'exode misérable à travers les Pyrénées en 1875.. 

                             

Marie- Thérèse et Yvan FLUHR, mes parents  à Paris en mars 1969. 



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